Les bons côtés de la jalousie dans la fratrie 

18 septembre 2018

Non, nous ne sommes pas tombés sur la tête ! Oui c’est assez pénible d’entendre son aîné chouiner à chaque fois qu’on s’occupe de sa petite sœur. Oui c’est usant d’expliquer encore que c’est l’anniversaire du grand alors c’est pour ça qu’il reçoit des cadeaux et pas ses frère et sœur…

Et pourtant tout va bien !

La jalousie, un sentiment normal chez l’enfant

Lorgner sur les jouets de son frère ou envier le temps que passent papa et maman avec la petite sœur encore tout bébé, c’est une étape logique dans la construction de l’enfant. En éprouvant ce sentiment, notre petit koala s’individualise, il prend conscience de sa personne.

                                 

Le sentiment de jalousie permet à nos petits Koalas de gagner en autonomie et de progresser. Eh oui logique ! Pour ne pas se faire rattraper par le petit dernier, l’aîné ne fait pas que jouer au grand, il devient grand et s’évertue à le montrer à ses parents. Bon, ok parfois, il y a quelques régressions mais après discussion bien souvent, elles ne durent pas.

Et c’est la même chose pour les plus petits, la fratrie créant une certaine « compétition », ils progressent souvent plus vite en motricité et en langage, histoire de ne pas être trop devancés par les grands et d’épater leurs parents.

Pour adoucir l’arrivée du bébé

Le grand qui avait ses parents pour lui seul va désormais devoir « partager leur amour » avec son futur petit frère ou sa future petite sœur. C’est le moment d’être honnêtes et de ne pas lui cacher que l’arrivée du bébé va quelque peu bouleverser sa vie à lui aussi. En lui expliquant que le bébé a des besoins différents des siens et que par conséquent papa et maman devront passer beaucoup de temps avec lui les premiers mois. Mais qu’ils garderont précieusement des moments pour lui aussi.

L’important pour les parents est de veiller à ce que ce sentiment bien naturel chez l’enfant puis chez l’adolescent ne se cristallise pas en mal-être. Sans arbitrer continuellement, il faut accompagner la fratrie, écouter et bannir les comparaisons.