ll y a le sable, le soleil mais pas la mer

16 mai 2018

Avant d’être dotés de nos petits Koalas, le parc c’était synonyme de pause nature. Aux premiers rayons de soleil, on avait plaisir à y aller.

On choisissait un banc au hasard pour se poser avec un bon roman ou pour simplement regarder les autres vivre autour de nous. D’ailleurs c’était toujours attendrissant de voir ces parents débouler avec leurs mômes. Mais aux premiers cris aussi puissants que les décibels d’un avion de chasse au décollage on avait aussi plaisir à le quitter.

Fini de rêvasser...

                           

Maintenant, avec nos trois petits Koalas prêts à en découdre avec le toboggan et autres structures de jeux, c’est autre chose qu’une promenade de santé !

Déjà, on ne choisit plus un banc au hasard pour se poser. Nos minis ont leurs habitudes. C’est celui près des balançoires. Ainsi ils se postent telles des sentinelles et bondissent quand enfin elles sont libres !

Entre l’arbitrage pour les tours de balançoire, les « non, on ne remonte pas le toboggan à l’envers », les « laisse ces mouchoirs sales » et René le petit dernier qui tente d’avaler une seconde poignée de sable, on décide vite de proposer le gouter pour se poser un peu. Ahahah, naïveté parentale 10e degré ! Germain fait tomber sa compote et pleure parce que l’embout est sale, Colette trépigne parce qu’on a pris les gâteaux à la fraise et PAS ceux au chocolat.... et René n’a pas faim avec le sable qu’il s’est déjà envoyé.

Au moins c’est animé, parce que quel ennui quand tout se passe bien. Quand aucune dispute ne fait d’ombre au tableau de la fraternité, quand les tours de balançoire s’enchainent sans cris, quand vous devez regarder 10 fois Colette faire la roue (en évitant les crottes de chien) c’est lassant à la longue, non ?

Il est alors grand temps de sonner le rassemblement et de les faire décoller du tourniquet. Mais ça c’est une autre aventure...