Parents du monde enfin, enfin au moins les lecteurs de ce Mag’, avouez tout !
Nombreux sont les moments où l’on laisse couler, on laisse tomber, on baisse les bras même.
Parce qu’avant d’être des parents, nous sommes avant tout… des êtres humains avec nos faiblesses et surtout notre fatigue.
Nos petites combines...
Prenons par exemple, le brossage des dents. Qui n’a jamais fait semblant de croire son petit dernier quand il dit avec beaucoup d’aplomb « ah si je m’a lavé les dents ! » et de nous faire toucher sa brosse à dents mouillée… car il l’a juste passée sous le robinet. Parce qu’on est las ce soir là, on a pas envie de le contredire et on l’expédie au lit sans lui demander de repasser par la case lavabo. Mais en gagnant 10 minutes de notre soirée !
Ou encore quand Colette la cadette a oublié le cahier de maths et puis celui de français et même celui de poésie. Alors qu’un simple SMS aux parents de sa meilleure amie sauverait cette séance de devoirs (et Colette le sait bien), on lance un « bon, je vais te faire un mot d’excuses dans le cahier de liaison » et ni vu, ni connu, on peut passer à autre chose !
Et à table ! Toutes les fois où dès qu'on a le dos tourné, Germain nourrit le chien avec le dîner et qu’on le gratifie d’un « c’est bien, tu as fini toute ton assiette ». Rien que l’étonnement de Germain devant notre fausse naïveté vaut le détour, non ?
Et ces fois où on a cédé à la demande de René, le petit dernier, avant qu’il ne réclame à corps et surtout à cris un paquet de bonbons au supermarché. On n’a pas toujours envie ni l’énergie de gérer la frustration de nos petits Koalas, parfois on laisse tomber nos principes, on fait juste comme on peut.
Nos enfants ne sont pas dupes et ne nous le sommes pas non plus. Ces petits moments de laisser aller ne deviennent pas pour autant une généralité. Ils font juste partie de notre vie de parents.