La nuit, tous les parents sont défraîchis

19 octobre 2018

Avant d’être parent, la nuit on dormait. C’était pas compliqué. On ne savait pas ce qu’était un rituel du coucher, et on n'avait pas non plus besoin de se lire trois fois la même histoire pour s’endormir.

Et si on ne dormait pas c’est qu’on faisait la fête. Notre vie était vraiment d’une simplicité déconcertante.

Mais on ne le savait pas.

Avec la naissance de notre premier enfant, la nuit est devenue un paradoxe pour nous. On l’espère toute la journée pour se reposer un peu (et avoir quelques moments de silence) mais une fois que le jour décline, on va au lit façon Nathalie dans les Bronzés font du ski « j’y vais mais j’ai peur ».

La fatigue des parents

Faut bien l’avouer qu’on ricane à peine sous cape quand nos amis sans enfants encore, nous disent qu’ils sont crevés. Faut faire la grasse matinée les gars ! Pour nous, c’est terminé, nuit pourrie ou pas, Colette, elle, se lève à 5 h tapantes ! Elle s’en moque de savoir que son grand frère nous a rejoint plusieurs fois dans notre lit en mode noctambule ou que son petit frère a réclamé ses deux bibs réglementaires. Elle est réveillée, elle a faim, allez levez vous les parents.

                               
                           

Oui mais ça ne dure que pendant la petite enfance, on se dit. Et puis tout le monde grandit. On retrouve quelques heures de sommeil réparatrices, et même quelques soirées rien que tous les deux (bon après, 6 « j’ai soif » et 3 « je veux faire pipi »).

Sauf qu’il paraît qu’on perd à nouveau le sommeil quand nos enfants ont l’âge de sortir avec leurs amis… et de faire la fête toute la nuit ! Alors qu’on est seul dans la maison, on ne dort pas car on guette leur retour.

Avis aux bientôt parents : dormez avant qu’il ne soit trop tard !