Nos chers petits Koalas auront bientôt repris le chemin de l’école. Dans une semaine exactement, vous serez partagés entre la joie de retrouver un peu de temps pour vous et l’angoisse de savoir si tout se passe bien pour René le petit dernier entré en CP et pour Colette la cadette stressée par son arrivée au collège.

Le dilemme parental ça s’appelle.

Ce truc frappe assez vite quand l’on devient parents. C’est la balance entre l’amour incommensurable porté à nos petits Koalas et notre envie parfois de les avoir loin, loin, loin de nous au moins 24 heures.

Et quand cela arrive, quand on a enfin réussi à les faire garder plus de 2 jours (non sans mal), après une première heure à danser sur l’air de « libéré, délivré », on s’assied tranquillement pour boire un café chaud (le luxe !), on se concentre sur le silence, on le savoure et puis on le trouve pesant !

Ils nous manquent ! D’abord, c’est le déni « oh et ça va pas ou quoi ? J’ai un programme d’enfer prévu : grasse-mat’, ciné, resto, boire un verre avec les potes, manger chaud ». Mais force est de constater que le programme concocté depuis des semaines perd ses couleurs, sans eux.

On se surprend à sniffer leur oreiller, on erre dans la salle de jeux, on a envie de pâtes au ketchup au dîner, en un mot, le parent est inconstant.

Quant à l’enfant, lui, il est bien peinard, tout heureux de savourer ces quelques jours de liberté loin de ses darons qui le forcent à finir sa soupe ou à se coucher tôt.

Le premier soir de séparation, alors que vous vous étiez juré de ne pas le faire (pour ne pas leur faire de la peine, pauvres petits), vous appelez vos enfants. Après un échange de 3 longues minutes avec mamie (oui, bon passe moi mes mômes), vous avez enfin votre petit dernier en ligne. Ah, non, il ne veut pas vous parler « il s’amuse trop bien avec Papi » entendez-vous crier au loin.

Dilemme résolu !