Mentir c’est pas beau mais c’est pratique (des fois)

15 mars 2019

S’il y a bien une valeur à laquelle on tourne (un peu) le dos quand on devient parent c’est « on ne doit pas mentir ». Oh, pas que l’on devienne des menteurs professionnels, mais il faut bien reconnaître que mentir à nos petits koalas nous sauve vraiment dans certaines situations.

                                

Quelques mensonges de survie

On ment, on dissimule ou on omet pour plein de raisons quand on est parents. Mais la raison numéro 1 reste quand même la fatigue. Celle qui le soir, nous plombe et appelle à un peu de tranquillité et de paix dans notre maisonnée.

Ce n’est pas plaisir qu’on baratine un peu nos enfants. Mais les entendre chouiner voire hurler quand on leur demande d’arrêter de jouer à la console, c’est pénible, non ? Si. Alors, oh tiens c’est bizarre la console ne s’allume plus. Elle est en panne ? Non, seulement débranchée et avec leur énervement les enfants n’ont même pas vérifié.

Les petits mensonges sont aussi très utiles, les jours de flemme parentale aiguë. Il fait froid, un crachin tombe sur la ville et comme par hasard, vos petits Koalas, n’ont cette fois pas envie de jouer à la console (oui, elle est réparée), mais d’aller au parc ?

Mais il est fermé le parc, quel dommage ! Oui, oui toute la journée et si ce temps de chien perdure, il sera peut-être encore fermé ce week-end. La piscine ? Ah mais elle est en maintenance, les bassins ont été vidés, pour être nettoyés… vraiment, c’est pas de chance !

Dans la partie alimentation, mentir c’est aussi parfois salutaire. Le rôti de porc devient du blanc de poulet, la soupe fait bien évidemment grandir et bien la tablette de chocolat a disparu.

Mes nos plus beaux mensonges restent quand même ceux qu’on prononce quand on s’extasie devant leur dessin moche ou leur tenue vestimentaire approximative. C’est beau l’amour parental.
(Tout ceci reste entre nous).